Diplomatie Saint-Siège en Afrique, Interview SE Mgr Laurent Monsengwo Pasinya (cardinal) Archeveque de Kinshasa President de la Conférence Episcopale Nationale de la Republique démocratique du Congo. Afrique, Paix Église catholique Pape Jean-paul II, Benoit XVI mission diplomatie Europe

La "rencontre sensationnelle" avec SE Mgr Laurent Monsengwo Pasinya Archeveque de Kinshasa: "Annulation la totalité des dettes des pays pauvres notamment l'Afrique l'Afrique doit avec intelligence et sagesse voir laquelle de cette diplomatie est pour le bien du peuple africain.Avant la cérémonie de l'inauguration du Cours spécialisé pour des diplomates de l'Afrique, je me suis rencontré avec Son Excellence Mgr Laurent Monsengwo Pasinya qui était nommé par le Pape Benoît XVI le 6 décembre 2007 l’Archevêque de Kinshasa et reélu en 2004 comme Président de la Conférence Episcopale Nationale de la République démocratique du Congo. L'archévêque de Kinshasa est une figure importante de l'Église catholique en Afrique jamais vu auparavant dans ma vie, mais j'en ai entendu de lui et de son courage exemplaire personnel et pastoral dans le pays de de la République démocratique de Congo (ex Zaire) avec ses vicissitudes historiques sanglantes dans son histoire terrifiante avec le colonialisme européen (le royaume de Belgique au XIXe siècle) et surtout suite aux conflits intérieurs du pays d'après l'éviction de l'ex dictateur zairois Mubutu Tse Seco. Ce grand continent riche en ressources humaines et naturelles, est convoité historiquement par les civilisations de l'antiquité (égyptienne, phénicienne, grecque, romaine), à la conquête des arabes musulmans (VIIe siècle), à la conquête des nouveaux puissants européens (XVI-XIX siècle), sur la route du commerce vers l'Inde, la Chine et les deux Amériques au colonialisme européen du (XIX et XXe siècles). Mais aussi aujourd'hui il fait la convoitise avec les diplomaties actives des grandes puissances économiques et industrielles de la Terre, de l'Union européenne au Japon, de la Chine aux États-Unis, aussi du côté culturel et religieux des grandes religions du monde Islam et Christianisme, des sectes religieuses américaines à l'action missionaire du Saint-Siège.

Son Eminence cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et éditeur de FOIRALLE Dr. G. El-Lakkis dans la salle des Congrès de Mattei à l'Université pontificale la Grégorienne Mgr Monsegwo Pasinya : Naturellemelt le 13 mai tout d'abord est la fête de Notre-Dame de Fatima, ce sont les apparitions de Fatima et le 13 mai est lié à l'évènement douleureux c'est-à-dire l'attentat qui pour la première fois dans les temps modernes a été perpetré contre un Pape, le Pape Jean-Paul II cela est resté lier au pape. On croit que les apparitions de Fatima sont liées à cet évènement d'aprés l'Interprétation la plus pausible qu'on en a donné. Le Pape Jean-Paul est un grand Pape je me rappelle je viens de terminer une longue tournée de diocèse du Inongo tout en retournant d'une longue tournée de la dernière paroisse que j'ai eu au moment où nous écoutions le reportage du grand de football de Ajax en Hollande avec une autre équipe, moi j'étais avec des missionaires . Nous apprenons cette nouvelle qui était pour nous absolument une nouvelle pénible mais étonnante et inattendue.

Le Pape Jean-Paul II est un grand pape, je le dis d'abord du fait de son grand magistère on a vu compter qu'il a eu 80 000 pages d'enseignement et de magistère ordinaire. Le Pape Jean-Paul II je dirai a innové l'être pape et le ministère du Pape, le ministère apostolique. Jean-Paul II pour moi c'est le Pape qui m'a ordonné évêque (1980) qui m'a nommé évêque et qui m'a nommé archévêque aussi. C'est un pape que je l'ai vu plusieurs fois. Au nom de l'Afrique et au nom de mon Église particulière du Congo et au nom de la Conférence épiscopale en l'Afrique. Il est grand dans la souffrance dans la manière où il est resté je dirai lui-même avec en durant s'il a continu son ministère en dépit malgré sa maladie qui le minait de plus en plus.

Le Pape Jean-Paul II dont les voyages apostoliques qu'il les a innové dans le monde entier. Nous pouvons dire que toute la majorité des chrétiens ont pu connaître personnellement dans le temps il fallait venir à Rome. Le Pape Jean-Paul II est allé les voir et le monde entier lui a rendu cet hommage le jour de ses funérailles nous avons a vu comment tous les grands de la terre sont venus pour rendre hommage au Pape. Le Pape c'est le pape qui a imité Saint Paul avec les grands voyages apostoliques de Saint-Paul. Nous pouvons dire aussi que le Pape Jean-Paul II a été grand par l'esprit du dialogue interreligieux, par l'esprit d'Assise qu'il nous a donné et qui a fait nous avons tous appris comment à nous connaître et à nous rendre compte que nous avons un même Dieu et que ce Dieu là et en dépit des différences, ce Dieu est celui vénéré par tout le monde. Un Dieu de dialogue oecuménique et dialogue interreligieux. Pour nous les africains le Pape, il s'agit pour nous de l'inculturation de la foi, de l'inculturation de la théologie. Celui qui n'est pas encore inculturée, d'une foi qui n'est pas bien accueilli, une foi qui n'est pas pleinement vécu et intériorisé.

FOIRALLE: Au bout de ce thème d'aujourd'hui, Eglise et mission, Église et diplomatie, comment vous voyez-ça ? est-ce qu'il y a une certaine contradiction ou une certaine complementarité entre les deux conceptions et les deux lignes ?

Mgr Monsegwo Pasinya : Non la diplomatie a pour mission d'apprendre aux gens, a pouvoir dialoguer, a pouvoir s'entendre, a pouvoir trouver des solutions non pas dans e la guerre mais dans le dialogue. Le dialogue c'est qui est essentiel à la mission. Parce que la mission c’est la continuation de la mission de Jésus-Christ. Or Jésus Christ en lui-même est dialogue. Le dialogue entre Dieu et les hommes, c'est pour cela qu'il est venu. Il est venu accomplir son oeuvre de salut qui nous a rendu l'amitié avec Dieu qui nous a rendu en communion avec Dieu. Donc Jésus-christ est dialogue en lui-même, de part sa mission la médiation entre Dieu et les hommes, il est le dialogue lui-même entre les deux natures : la nature divine et la nature humaine, Jésus est dialogue parcequ'il unit toutes les nations du monde. Tout le monde devient un en Jésus-Christ, il a uni les gentils et les juifs cela montre que parler du vrai dialogue qui doit rapprocher les peuples. Le modèle on le trouve en Jésus-Christ est donc en continuant la mission de Jésus-Christ c'est poursuivre le dialogue que Dieu a initié avec les hommes dans toute l”histoire du salut. Donc diplomatie comme dialogue avec les peuples de l'univers entier ils se réjoignent plutôt qu'ils s'éloignent.

FOIRALLE : Actuellement il y a des diplomaties dans le monde qui se contraposent par rapport à l'Afrique et à son futur. Il y a les diplomaties des pays européens chacun à part dans sa propre diplomatie), il y a la diplomatie de la Chine, aussi la diplomatie des États-Unis, il y a le monde arabe et musulman, il y a la diplomatie de la Russie et puis il y a aussi la diplomatie de Saint-Siège. La diplomatie porte a priori les intérêts du pays concerné, alors comment vous trouverez les intérêts de ces diplomaties par rapport à l'Afrique étant le continent du futur ?

Mgr Monsegwo Pasinya: Comme vous dîtes si bien que la diplomatie vise les intérêts de chaque pays. Donc il n'est pas dit que d'embler chaque diplomatie cherche les intérêts de l’Afrique. Et donc l’Afrique a son tour doit discerner qu'elle est la diplomatie qui fait ses propres intérêts et elle devra s'accrocher à cette diplomatie. Il ne revient à moi pour l'instant de dire laquelle de ces diplomaties est la meilleure. Je pose le principe que l'Afrique doit avec intelligence et sagesse voir laquelle de cette diplomatie est pour le bien du peuple africain. Et donc en ce moment-là d'embler celà. Nous disons dans un proverbe africain quand les éléphants sont en train de se battre c'est la paille, la brose qui est en pâti, est donc quand l'Occident se bat contre la Chine, c'est forcément pas pour les intérêts de l'Afrique. Il revient à l'Afrique, il revient aux hommes politiques afrcains qui fait Hic et nuc maintenant les intérêts des peuples africains.

FOIRALLE : Vous venez d'un pays et d'un docèse exsangué par une guerre avec différentes tendances à quelle situation politique culturelle et diplomatique se trouve le pays Congo ?

Mgr Monsegwo Pasinya : De toute manière, le Congo a eu son issue éléctoral qui s'est terminé comme il s'est terminé. Il s'est terminé de toute manière avec ses institutions democratiques qui est la seule façon d’aider le Congo aller en avant avec ses institutions fonctionnent, et que les institutions gouvernent le pays. Le Congo ne peut-être heureux que avec des personnes qui l'aident à faire marcher ses institutions, qui l'aident à trouver avec ses institutions un État de droit. Où les pouvoirs sont séparés mais qui ne sont pas concentrés dans les mains d'une seule personne, où le pouvoir est partagé, où le pouvoir est contrôlé autant à l’intérieur des institutions que par le peuple qui élie et par les associations socio-professionnelles de la société civile. Nous disons si vous aimez le Congo aider le Congo à être gouverner, aider le Congo á vivre avec des institutions à faire en sorte que toutes ses instituions puissent fonctionner.

FOIRALLE : Quelle est le rôle de l'Église dans les moments des conflits et maintenant dans la paix civile au Congo et comment vous en tant qu'un homme de l'Église surtout aux moments que vous avez beaucoup bien souffert avec des conséquences d'autres pendant la guerre civile quelle est le rôle de l'Église d'espérance ou d'autre ?

Mgr Monsegwo Pasinya : l' Eglise a tant d'ambition de prêcher l'Évangile la c'est-à-dire l'Église prêche le pardon, elle prêche la Bonne nouvelle de l'espérance, elle prêche l'amour. L'Église est la voix des sans voix. L'Église fait en sorte que le message qui donne pour qu'il puisse transformer les gens de l'intérieur et que ce message nous amène à donner aux peuples de l'Afrique un développement intégral de tout homme et de l'homme.

FOIRALLE : Quel est le rôle du Saint-Siège et du Pape actuellement dans le développement de la paix et de la prospérité dans ce pays dans la mission du Christ ?

Mgr Monsegwo Pasinya : Si vous rappelez bien le Pape (Benoit XVI) a dit l'année dernière en faveur de l'Afrique en écrivant à Madame Merkel qu' il est devenu impérieux des initiatives soient prises pour quoi soit annuler la totalité des dettes des pays pauvres notamment l'Afrique. Quelqu'un qui parle de cette manière ne peut-être qu'une personne qui aime l'Afrique et une personne qui n'a sûrement comme visait pour la colonoliser mais quelqu'un qui aime l'Afrique.

Propos recueillis par Dr. El-lakkis

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J'avais le bonheur et l'honneur d'être présenté à cette haute personnalité africaine par professeur Roberto Papini Sécrétaire Général de l'Institut international de Jacques Maritain en tant qu'un éditeur et journaliste dont le rôle de l'Église catholique universelle, du Saint-Siège et du Pape Jean-Paul II ont façonné ma vie avec mes engagements futuristes partout où la volonté de Dieu et le sort de l'histoire m'ont porté jusqu'à le pays des germains (le plus difficile pays européen face aux étrangers même si on est ressortissant des meilleurs universités pontificales) de l'acquis du "Savoir-universel" à l'ombre du Pape Jean-Paul II (Foi universelle catholique) à "l'Amour universel" (rencontre et mariage avec ma femme) et à "la Communion universelle" avec toutes les races et populations du monde entier jusqu'à la rencontre avec cet Homme de Dieu et de l'Église venu du continent africain là où le premier Homme de l'humanité (Création) a vu la lumière et son existence (selon les scientifiques peléantologiques) autrement dit selon la parole populaire africaine que je l'ai connue avec un étudiant zairois à Rome dans les années 80 "Mama Africa". Dès que je l'ai vu à la porte du Congrés à la Gregoriana une forte sensation de joie et de confiance s'est établie immédiatement tout envoyant en lui, la personne et l'évêque qui dépasse un certain territoire géographiquement déterminé (diocèse, nation et continent) ou une ethnie et culture qui me sont déjà connues á travers mon "identité pluraliste et interculturelle" avec le sentiment communiqué qui me révélait qu'il est un Homme de l'Église avec une dimension universelle par excellence.

Avant l'inauguration de la cérémonie et puis en sortant je lui ai croisé devant moi à la porte de l'université de Gregoriana, un homme robuste avec un charisme fort, ses yeux fixent en direct son interlocuteur pour lui dire voilà je suis à vous même s'il est au milieu d'une foule (comme le Totus Tuus de Jean-Paul II) qui vous regarde en face directement vers les yeux, il vous parle avec une voix forte mélée à un "souffle de tendresse et de confiance" qui vous révéle un mystère mais sans être l' homme mystérieux !

il s'avance avec des pas sûrs, il est souverain comme le Pape Jean-Paul II ne s'irriter pas comme certaines personnalités que je les ai connue au Vatican, Italie, Allemagne France qui sont à distance par peur manque d'auto-conscience même s'ils ont pu atteindre dans leur carrière ce n'est pas la carrière qui lui donner la force de l'esprit et du charisme, mais la force de son âme et l'intuition de son esprit en quelques secondes il me semblait que je le connais depuis des années et nous sommes entrés immédiatement en dialogue avec confiance. Mais j'étais fasciné par son charisme avec son esprit ouvert avec dialogue qui vous communique la confiance immédiate sans avoir besoin des années pour en acquérir la confiance comme certains milieux ici en Europe surtout en Allemagne.

On s'est mis assis sur une banque dans la salle des congrès qui n'était pas encore pleine pour le temps qui m'a réservé mais à la fin de l' interview, il était le temps saluer par des invités diplomates et prêtres je lui ai adressé quelques demandes les voici :

FOIRALLE : Excellence d'aujourd'hui c'est le 13 mai, c'est une date qui est liée au pontificat d' un grand Pape Jean-Paul II que l'avez très bien présenté sur votre site de l'archidiocèse de Kinshasa, quelle explication quel symbole, quelle perspetivce porte selon vous de 1981 au 2008 aujourd'hui que nous sommes à la Gregoriana de prendre part l la a cérémonie de l'inauguration des cours pour des diplomates de l'Afrique ?

 

Pour voir son Curriculum Vitae on vous invite á visiter le site de son diocèse >>>...

Mgr Monsegwo Pasinya est le premier africain Docteur en Exégèse de l'Institut biblique de la Gregoriana.

 

On attend beaucoup de ce grand prélat de l'Afrique de jouer un rôle dans le futur du continent africain au niveau international et pour le développement de la paix, de la dignité et valeurs humaines dans cette partie du monde qui a souffert beaucoup plus que des trois millénaires. Ce 3e Millénaire sera le Millenium de l'Afrique, mais la préparation d'une nouvelle génération intellgiente pour mener une bonne action politique et diplomatique de porter en avant le futur de ses populations qui ont beaucoup dans l'histoire subi et souffert pour la prospérité des autres pays, cultures, ethnies, nations et continents dans le monde.

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